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Le soleil est là ce matin, on est un petit groupe et on a envie de bouger. Direction St Valéry en Caux après une traversée de Rouen triste et vide après le départ de l'Armada. Cent kilomètres plus loin, nous voilà arrivés dans cette station balnéaire de la Côte Normande.
La chaleur n'est pas au rendez-vous, alors on visite. Nous allons voir la maison Henri IV, siège de l'office du tourisme et qui accueille des expositions d'art.
La façade est étonnante, les poutres sembles serpenter le long de l'édifice. Ceci est dû à la difficulté à cette époque d'avoir des arbres entiers rectilignes, effet étrange mais réussi.
Les sculptures sont magnifiques, les détails foisonnent. Nous entrons dans la cour intérieure avec une mezzanine qui court tout autour. Photos souvenir puis direction une brasserie pour les traditionnelles moules frites. Une fois restaurés et désaltéres, les motards "c'est bien connu" sont prêts à reprendre la route.
Nous allons à Fécamp, port de bord de mer, notre objectif, la visite du Palais de la Bénédictine. Dans un style néo-gothique du début du 20e siècle, il est le monument élevé en l'honneur de cette liqueur appréciée dans le monde entier.
Nous étions 7, les tarifs de groupe étant pour 20, Michèle et Sandrine ont recruté sans peine 13 motards improvisés qui ne se sont pas fait prier (certains avaient pris nos blousons, d'autres nos casques). Grosse rigolade avec des Belges qui n'en revenaient pas de notre technique.
Bref, la visite commence par une partie musée de toute beauté : manuscrits enluminés, ferronneries d'art, monnaies anciennes, tapisseries, ça vaut le coup d'oeil. Puis visite des méthodes de fabrication, des plantes, des alambics d'un beau cuivre rouge, et enfin les foudres de bois qui permettent de faire vieillir cette spécialité Normande.
Nous finissons en beauté par une dégustation (dé-li-cieuse). N'hésitez pas à vous y rendre, l'accueil est très sympa.
Puis retour par Yvetot et le pont de Brotonne, où nous nous quittons pour mieux nous retrouver après les vacances.
Denis le Préz.
Ca y est, c'est le jour du départ de ces géants des mers d'une autre époque. Il est vrai que lorsqu'on les voit à côté des bateaux de guerre modernes, ils paraissent petits, mais avec tellement plus de charme. Rien ne peut remplacer la chaleur du bois, l'éclat des laitons et des cuivres astiqués à la perfection par les cadets ou les membres d'équipages.
On les voit glissant sans un bruit sur la Seine, les marins nous saluent, nous le public massé sur les berges du fleuve, salut que nous leur rendons en hommage de leur présence à Rouen, eux qui viennent de l'autre bout du monde pour nous faire admirer ces trésors d'un autre temps.
Deux millions de personnes sont agglutinées le long des berges depuis tôt le matin pour assister à ce spectacle majestueux.
En bois, en fer, ils sont tous fins et profilés pour fendre les océans poussés par leurs formidables voilures.
Parmi la foule, certains équipages se promènent, uniformes éclatants, par une poussière, en blanc, en bleu, en noir, le public féminin est en admiration.
Les premiers que nous voyons sont les officiers du Cuauhtemoc, fleuron de la marine Mexicaine, et posent sans problème pour la postérité. Il faut dire que tous les équipages ont du avoir le mot d'ordre de se prêter de bonne grâce à toutes les solicitations (les pauvres), enfin c'est ça la célébrité.
Nous avançons et nous découvrons : le Statsraad Lehmkuhl (navire Norvégien), puis un bateau de guerre Anglais le Southampton.
En face de l'autre côté de la Seine, le fleuron de la marine Italienne l'Amerigo Vespucci avec son drapeau largement déployé, image d'un autre temps.
Nous reviendrons sur ce reportage car ce n'est pas en une journée que nous pouvons décrire ces merveilles d'une autre époque.
Puis direction Muchedent, magnifique vallée où serpente une rivière. Au loin, on aperçoit des teepees, ça y est on arrive.
Et on démarre, on est un paquet à être "malmené" sur un chemin défoncé (dur, dur !), mais la récompense est là. Un troupeau de bisons dans une immense clairière, d'abord des bisonnes avec leurs petits, calmes en train de paitre.
Le guide, génial, donne leur mode de vie en expliquant que cet animal est d'une intelligence rare (on ne lui fait pas de "misère" deux fois car il s'en souvient).
Puis les "mâles" qui sont séparés, plus d'une tonne la bête, respect !
Enfin, on continuant, nous voyons des cerfs, des biches et des faons en troupeau vivant là à l'abri des chasseurs, retour au centre après un circuit cahotique (bonjour les vertèbres et notre photographe s'en sortira avec quelques bleus).
Là, on se prépare pour la soirée, c'est l'anniversaire de notre Cécile, au menu : bison évidemment et musique country avec initiation à la line danse. L'ambiance est bonne, on a fini la soirée avec quelques bons vieux Rock'n Roll.
Et encore, bon anniversaire Cécile et merci à toi et Patrick pour l'organisation de ce week-end.
Aucune, circulation, le village est ouvert uniquement aux piétons, on s'attend à voir un fiacre déboucher d'une ruelle, c'est d'ailleurs ici que fut tourné le film "Madame BOVARY" de notre cher écrivain Normand "Gustave Flaubert".
Puis arrivée sur le site, les copains ne connaissaient pas cet endroit. Des fleurs, des couleurs partout, tout le monde développe des trésors d'ingéniosité pour décorer son jardin ou son rebord de fenêtre.
La musique bat son plein dans les rues et sur l'estrade centrale, ici pas de Rock'n Roll, mais du jazz, du flamenco (du vrai made in Spain).
La foule se fait de plus en plus dense, on arrive dans l'allée où sont installés les exposants de roses anciennes, oubliées ou réinventées après des années d'essais.
C'est vrai que ça change des concentrations habituelles, mais ça fait du bien de temps en temps de goûter aux choses simples de la vie.
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